Les brûlures conventionnelles
La brûlure est la destruction partielle ou totale de la peau, des tissus et des os. C’est l’étendue, l’endroit et la profondeur qui déterminent le degré de la gravité de la brûlure. Le médecin parle de brûlures de premier, second et troisième degré. Une brûlure peut être causée par une source chaude liquide, solide ou gazeuse, par un produit chimique tel un acide, une flamme, les rayons Ultraviolets du soleil et l’électricité.
Les faits constatés sont souvent les mêmes : la maman met l’eau, le café ou l’huile à chauffer sur la gazinière, le jeune enfant innocent à qui on avait portant interdit de toucher le récipient, s’y aventure et l’accident tragique intervient.
Être brûlé au premier degré, n’est pas grave. Seul l’épiderme est touché. Cela ne demande aucun soin particulier. La peau par ses défenses naturelles se reconstitue.
Être brûlé au second degré, c’est avoir l’épiderme endommagé avec apparition de cloques. La peau peut se régénérer d’elle-même. Cela ne demande pas forcément des soins mais la prudence et les recommandations sont nécessaires afin d’éviter toutes infections.
Être brûlé au troisième degré est grave. Le derme et l’épiderme sont détruits. La peau n’a plus la possibilité de se régénérer. Seule la greffe est envisageable.
Que faut-t-il faire en cas de brûlures ?
Ne pas chercher à se dévêtir, dirigez-vous au plus vite vers un point d’eau et douchez-vous. L’eau doit-être froide et non glacée, tempérée d’environ 10 à 25 degrés, un peu comme celle du robinet. La douche ne doit pas excéder cinq minutes afin d’éviter les risques d’hypothermie. L’eau doit couler sans pression et au-dessus de la brûlure. Les vêtements mouillés devront être retirés sous l’arrosage sauf s’ils collent à la peau.
En cas de brûlure grave, prévenir les secours (« 112 »le numéro d’urgence européen, le « 15 » en France).
Pour information, certains hôpitaux de France et de l’étranger, font appel à mes services pour intervenir afin de stopper le feu de ces personnes brûlées.
Pour être en conformité avec la réglementation en vigueur relative à l’exercice illégal de la médecine prévue par l’article l.378 du code de la santé publique, je tiens à informer que je ne suis pas Médecin et ne prescris aucune ordonnance médicale.
Ce n’est pas un acte médical, ni une méthode de substitution de la médecine officielle. Elle en est un complément et possède l’avantage d’être compatible avec tout traitement médical. Ne jamais arrêter un traitement médical sans l’accord de votre médecin.